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Clé pour adopter une alimentation diverse et équilibrée

Au fil de son histoire, l’Homme est passé de chasseur-cueilleur à agriculteur, puis à consommateur de produits ultra-transformés. Cette transition alimentaire a profondément modifié ses apports nutritionnels, ses préférences alimentaires et sa santé.

De l’alimentation naturelle à l’ère industrielle

Cette évolution a transformé nos besoins alimentaires mais surtout nos habitudes de consommation. Aujourd’hui, les études montrent un déséquilibre croissant :

  • ❌ Trop peu de glucides,

  • ❌ Trop de lipides, en particulier de graisses saturées,

  • ❌ Un excès de protéines par rapport aux recommandations.

Macronutriments Consommation observée Recommandations ANSES 2020
Glucides 44% 50-55%
Lipides 39,1% 35-40%
Protéines 16,9% 11-15%

Consommation excessive et carences : un double problème

D’un côté, nous consommons plus de calories que nécessaire, favorisant obésité, maladies métaboliques et cancers. De l’autre, des carences persistent : vitamines C et E sont moins consommées, malgré leur rôle clé contre le stress oxydatif.

Les acides gras saturés, en hausse depuis les années 70, augmentent les risques cardiovasculaires. Quant aux oméga-3 et oméga-6, leur consommation est déséquilibrée avec un ratio trop riche en oméga-6, nuisible pour la santé.


Surcharge pondérale : une conséquence directe

En France :

  • ⚠️ 30% de la population est en surpoids

  • ⚠️ 15% souffre d’obésité

Les pays méditerranéens, comme l'Italie, affichent de meilleurs indicateurs, grâce à une alimentation plus riche en légumes, fruits, féculents, et en bonnes graisses (huile d’olive).

👉 Une étude américaine de 2012 (Trust for America’s Health) confirme : plus la part des végétaux est importante dans l’assiette, moins le risque de surpoids est élevé.


Le PNNS : les grands objectifs français pour la santé publique

Pour corriger ces dérives, la France a instauré le Programme National Nutrition Santé (PNNS) depuis 2000. Ses objectifs clés :

Augmenter la consommation de fruits et légumes → objectif : 5 portions par jour.

Mieux couvrir les besoins en calcium, surtout chez les adolescents et les femmes.

Réduire les apports en lipides totaux, notamment les graisses saturées.

Favoriser les glucides complexes (céréales complètes) et réduire les sucres simples.

Diminuer la consommation d’alcool en dessous de 8,5 L/an/habitant.

Réduire la prévalence de l'obésité et freiner la progression chez les enfants.

Améliorer les indicateurs cardiovasculaires : cholestérol, tension artérielle.

Augmenter l’activité physique : objectif 30 minutes/jour pour 75% des hommes et 50% des femmes.


Conclusion

Notre mode de vie moderne a bouleversé nos apports nutritionnels avec des conséquences visibles sur la santé publique. Mieux manger, bouger plus et revenir à des bases alimentaires simples sont les piliers d’un retour à l’équilibre.