Le coup de soleil correspond à une brûlure plus ou moins grave de la peau provoquée par une surexposition aux rayons UV, les rayons UVB ayant les effets les plus prononcés.
Les symptômes apparaissent entre 1 et 24 heures pour les coups de soleil léger et jusqu’à 72 heures pour les coups de soleil plus graves.
Au niveau de la peau, selon la gravité, on peut observer des rougeurs (érythème) avec une peau qui pèle et se détache lentement, et potentiellement l’apparition de bulles. Les complications les plus fréquentes sont l’infection secondaire de la peau lésée, l’apparition de taches de pigmentation permanentes et l’augmentation non négligeable du risque de cancer de la peau. Afin de prévenir cela, une bonne prise en charge est essentielle.
Elle consiste à :
- Rafraîchir la zone brûlée avec de l’eau à température ambiante durant 15 minutes
- Bien se réhydrater en buvant abondamment de l’eau
- Attention, s’il y a eu une exposition au niveau de la tête, surveillez votre température et prenez un anti-douleur (exemple : paracétamol) si des maux de tête surviennent
- Evitez l’exposition solaire et ce jusqu’à cicatrisation complète de la peau. Si une exposition est inévitable, couvrir les zones brûlées avec des vêtements de préférence en coton et appliquer un écran d’indice 50+
- Appliquez à la suite de l’exposition une crème hydratante riche, apaisante et qui va contribuer au processus de régénération de la peau tel que la Biafine® ou l’Osmosoft® qui sont utilisés dans le traitement des brûlures et des plaies superficielles non infectées
- S’il y a présence de cloques, la zone atteinte devra être désinfectée avec un antiseptique tel que la Chlorhexidine aqueuse et recouverte d’un pansement cicatrisant et gras.
PS : Les cloques ne doivent pas être percées et la peau qui pèle ne doit pas être arrachée au risque de faire des marques et de provoquer une surinfection.
Dans quels cas est-il conseillé de consulter votre médecin ?
- Si la brûlure du premier degré couvre plus de 10 % de la surface corporelle, soit l'équivalent de la surface d'un membre supérieur ou 10 fois la surface de la paume de la main (on part du principe que la paume de main égale 1%)
- Si la brûlure du deuxième degré superficiel génère des cloques sur une surface de plus de 3 cm x 3 cm ou atteint 10 % de la surface du corps
- S’il y a une brûlure du deuxième degré profond, qui se caractérise par une faible douleur et le derme de couleur blanche, ce qui signifie que les terminaisons nerveuses et les vaisseaux sanguins ont été détruits
- En cas de présences des symptômes de déshydratation (forte fièvre, maux de tête, vomissement, malaise…) ou d’insolation
- Dans le cas où le coup de soleil concerne des zones fragiles : le visage et le décolleté (risque de séquelles esthétiques comme des cicatrices), les mains (risque de complication infectieuse), les organes génitaux (risques de complications infectieuses pouvant se propager à la vessie)
- S’il y a des signes de surinfection (augmentation de la rougeur, douleur, présence de pus)
Enfin, attention particulière à certains médicaments qui augmentent le risque de coups de soleil, même lors d’une faible exposition : on parle de Photosensibilisation. La liste est longue, les plus couramment utilisés étant :
- Certains antibiotiques : Les fluoroquinolones (Ciprofloxacine, Lévofloxacine, Ofloxacine)
- Certains anti-allergique : Nautamine (indiqué dans le mal des transports, nausées et vomissements), Primalan (Mequizatine) et Phénergan (Prométhazine).
- Certains médicaments à visée cardiaque : Cordarone (Amiodarone), Diltiazem, Médicaments à base de quinine.
- Certains médicaments utilisés en Psychiatrie : Xanax (Alprazolam), Tegretol (Carbamazépine)
- Certains médicaments utilisés en dermatologie : Plaquenil ou encore Curacné (Isotrétinoine)
- Et attention particulièrement aux crèmes/Gel et différents topiques : Pommades anti-acnéiques (ex : Cutacnyl), et anti-inflammatoires notamment Kétoprofène (Ketum).
N’arrêtez aucun traitement sans l’avis de votre médecin ! Néanmoins, si votre traitement comprend un médicament photosensibilisant, n’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien et appliquer les mesures de prévention suivantes :
- Protection solaire avec indice de protection SPF50 la première semaine, que vous pourrez switcher à SPF30 les semaines suivantes. (PS : Attention aux produits autobronzants qui ne protège pas des coups de soleils !)
- Bien renouveler les applications toutes les 2 heures et après chaque baignade
- La protection vestimentaire reste la meilleure protection même si cela n’est pas toujours évident ! Donc on emporte des manches longues et des pantalons de préférence en coton, lin et tissus non synthétiques perméables à la transpiration
- Mise à l’ombre systématique lorsque cela est possible
- Attention à certains cosmétiques : notamment les cosmétiques contenant Alcool, Parfum, des Huiles essentiels d’agrumes et du Rétinol, ingrédient vedette de l’anti-âge.
Le tips de la maison : L’huile de Nigelle est un puissant antioxydant et sans doute l’un des plus anciens à ce jour ! Pour prévenir du vieillissement cutané, et prolonger votre bronzage, nous vous recommandons de consommer des capsules d’huile de Nigelle titrée (Gamme indispensable) à raison de 2 capsules par jour à débuter avant l’exposition et à poursuivre jusqu’à 3 semaines après. La peau est armée pour se défendre !
